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érica zíngano | francine jallageas | ícaro lira | lucas parente

terça-feira, 29 de junho de 2010

l'amore no

quarta-feira, 23 de junho de 2010

Théorie de la dérive

Une ou plusieurs personnes se livrant à la dérive renoncent, pour une durée plus ou moins longue, aux raisons de se déplacer et d’agir qu’elles se connaissent généralement, aux relations, aux travaux et aux loisirs qui leur sont propres, pour se laisser aller aux sollicitations du terrain et des rencontres qui y correspondent. La part de l’aléatoire est ici moins déterminante qu’on ne croit : du point de vue de la dérive, il existe un relief psychogéographique des villes, avec des courants constants, des points fixes, et des tourbillons qui rendent l’accès ou la sortie de certaines zones fort malaisés.

Mais la dérive, dans son unité, comprend à la fois ce laisser-aller et sa contradiction nécessaire : la domination des variations psychogéographiques par la connaissance et le calcul de leurs possibilités. Sous ce dernier aspect, les données mises en évidence par l’écologie, et si borné que soit à priori l’espace social dont cette science se propose l’étude, ne laissent pas de soutenir utilement la pensée psychogéographique.

L’analyse écologique du caractère absolu ou relatif des coupures du tissu urbain, du rôle des microclimats, des unités élémentaires entièrement distinctes des quartiers administratifs, et surtout de l’action dominante des centres d’attraction, doit être utilisée et complétée par la méthode psychogéographique. Le terrain passionnel objectif où se meut la dérive doit être défini en même temps selon son propre déterminisme et selon ses rapports avec la morphologie sociale. Chombart de Lauwe dans son étude sur "Paris et l’agglomération parisienne" (Bibliothèque de sociologie contemporaine, PUF, 1952) note qu’ "un quartier urbain n’est pas déterminé seulement par les facteurs géographiques et économiques mais par la représentation que ses habitants et ceux des autres quartiers en ont " ; et présente dans le même ouvrage - pour montrer "l’étroitesse du Paris réel dans lequel vit chaque individu géographiquement un cadre dont le rayon est extrêmement petit " - le tracé de tous les parcours effectués en une année par une étudiante du XVIe arrondissement : ces parcours dessinent un triangle de dimension réduite, sans échappées, dont les trois sommets sont l’Ecole des Sciences Politiques, le domicile de la jeune fille et celui de son professeur de piano.

Il n’est pas douteux que de tels schémas, exemples d’une poésie moderne susceptible d’entraîner de vives réactions affectives - dans ce cas l’indignation qu’il soit possible de vivre de la sorte - , ou même la théorie, avancée par Burgess à propos de Chicago, de la répartition des activités sociales en zones concentriques définies, ne doivent servir aux progrès de la dérive.

Le hasard joue dans la dérive un rôle d’autant plus important que l’observation psychogéographique est encore peu assurée. Mais l’action du hasard est naturellement conservatrice et tend, dans un nouveau cadre, à tout ramener à l’alternance d’un nombre limité de variantes et à l’habitude. Le progrès n’étant jamais que la rupture d’un des champs où s’exerce le hasard, par la création de nouvelles conditions plus favorables à nos desseins, on peut dire que les hasards de la dérive sont foncièrement différents de ceux de la promenade, mais que les premières attirances psychogéographiques découvertes risquent de fixer le sujet ou le groupe dérivant autour de nouveaux axes habituels, où tout les ramène constamment.

Une insuffisante défiance à l’égard du hasard, et de son emploi idéologique toujours réactionnaire, condamnait à un échec morne la célèbre déambulation sans but tentée en 1923 par quatre surréalistes à partir d’une ville tirée au sort : l’errance en rase campagne est évidemment déprimante, et les interventions du hasard y sont plus pauvres que jamais. Mais l’irréflexion est poussée bien plus loin dans Médium (mai 1954), par un certain Pierre Vendryes qui croit pouvoir rapprocher de cette anecdote - parce que tout cela participait d’une même libération antidéterministe - quelques expériences probabilistes, par exemple sur la répartition aléatoire de têtards de grenouille dans un cristallisoir circulaire, dont il donne le fin mot en précisant : "il faut, bien entendu, qu’une telle foule ne subisse de l’extérieur aucune influence directrice ". Dans ces conditions, la palme revient effectivement aux têtards qui ont cet avantage d’être "aussi dénués que possible d’intelligence, de sociabilité et de sexualité ", et, par conséquent, "vraiment indépendants les uns des autres ".

Aux antipodes de ces aberrations, le caractère principalement urbain de la dérive, au contact des centres de possibilités et de significations que sont les grandes villes transformées par l’industrie, répondrait plutôt à la phrase de Marx : "Les hommes ne peuvent rien voir autour d’eux qui ne soit leur visage, tout parle d’eux-mêmes. Leur paysage même est animé."

On peut dériver seul, mais tout indique que la répartition numérique la plus fructueuse consiste en plusieurs petits groupes de deux ou trois personnes parvenues à une même prise de conscience, le recoupement des impressions de ces différents groupes devant permettre d’aboutir à des conclusions objectives. Il est souhaitable que la composition de ces groupes change d’une dérive à l’autre. Au-dessus de quatre ou de cinq participants, le caractère propre à la dérive décroît rapidement, et en tout cas il est impossible de dépasser la dizaine sans que la dérive ne se fragmente en plusieurs dérives menées simultanément. La pratique de ce dernier mouvement est d’ailleurs d’un grand intérêt, mais les difficultés qu’il entraîne n’ont pas permis jusqu’à présent de l’organiser avec l’ampleur désirable.

La durée moyenne d’une dérive est la journée, considérée comme l’intervalle de temps compris entre deux périodes de sommeil. Les points de départ et d’arrivée, dans le temps, par rapport à la journée solaire, sont indifférents, mais il faut noter cependant que les dernières heures de la nuit sont généralement impropres à la dérive.

Cette durée moyenne de la dérive n’a qu’une valeur statistique. D’abord, elle se présente assez rarement dans toute sa pureté, les intéressés évitant difficilement, au début ou à la fin de cette journée, d’en distraire une ou deux heures pour les employer à des occupations banales ; en fin de journée, la fatigue contribue beaucoup à cet abandon. Mais surtout la dérive se déroule souvent en quelques heures délibérément fixées, ou même fortuitement pendant d’assez brefs instants, ou au contraire pendant plusieurs jours sans interruption. Malgré les arrêts imposés par la nécessité de dormir, certaines dérives d’une intensité suffisante se sont prolongées trois ou quatre jours, voire même d’avantage. Il est vrai que dans le cas d’une succession de dérives pendant une assez longue période, il est presque impossible de déterminer avec quelque précision le moment où l’état d’esprit propre à une dérive donnée fait place à un autre. Une succession de dérives a été poursuivie sans interruption notable jusqu’aux environs de deux mois, ce qui ne va pas sans amener de nouvelles conditions objectives de comportement qui entraînent la disparition de bon nombre des anciennes.

L’influence sur la dérive des variations du climat, quoique réelle, n’est déterminante que dans le cas de pluies prolongées qui l’interdisent presque absolument. Mais les orages ou les autres espèces de précipitations y sont plutôt propices.

Le champ spatial de la dérive est plus ou moins précis ou vague selon que cette activité vise plutôt à l’étude d’un terrain ou à des résultats affectifs déroutants. Il ne faut pas négliger le fait que ces deux aspects de la dérive présentent de multiples interférences et qu’il est impossible d’en isoler un à l’état pur. Mais enfin l’usage des taxis, par exemple, peut fournir une ligne de partage assez claire : si dans le cours d’une dérive on prend un taxi, soit pour une destination précise, soit pour se déplacer de vingt minutes vers l’ouest, c’est que l’on s’attache surtout au dépaysement personnel. Si l’on tient à l’exploration directe d’un terrain, on met en avant la recherche d’un urbanisme psychogéographique.

Dans tous les cas le champ spatial est d’abord fonction des bases de départ constituées, pour les sujets isolés, par leurs domiciles, et pour les groupes, par les points de réunion choisis. L’étendue maximum de ce champ spatial ne dépasse pas l’ensemble d’une grande ville et de ses banlieues. Son étendue minimum peut être bornée à une petite unité d’ambiance : un seul quartier, ou même un seul îlot s’il vaut la peine ( à l’extrême limite la dérive statique d’une journée sans sortir de la gare Lazare).

L’exploration d’un champ spatial fixé suppose donc l’établissement de bases, et le calcul des directions de pénétration. C’est ici qu’intervient l’étude des cartes, tant courantes qu’écologiques ou psycho-géographiques, la rectification et l’amélioration de ces cartes. Est-il besoin de dire que le goût du quartier lui-même inconnu, jamais parcouru n’intervient aucunement ? Outre son insignifiance, cet aspect du problème est tout à fait subjectif, et ne subsiste pas longtemps. Ce critère n’a jamais été employé, si ce n’est occasionnellement, quand il s’agit de trouver les issues psychogéographiques d’une zone en s’écartant systématiquement de tous les points coutumiers. On peut alors s’égarer dans des quartiers déjà fort parcourus.

La part de l’exploration au contraire est minime, par rapport à celle d’un comportement déroutant, dans le "rendez-vous possible". Le sujet est prié de se rendre seul à une heure qui est précisée dans un endroit qu’on lui fixe. Il est affranchi des pénibles obligations du rendez-vous ordinaire, puisqu’il n’a personne à attendre. Cependant ce "rendez-vous possible" l’ayant mené à l’improviste en un lieu qu’il peut connaître ou ignorer, il en observe les alentours. On a pu en même temps donner au même endroit un "autre rendez-vous possible" à quelqu’un dont il ne peut prévoir l’identité. Il peut même ne l’avoir jamais vu, ce qui incite à lier conversation avec divers passants. Il peut ne rencontrer personne, ou même rencontrer par hasard celui qui a fixé le "rendez-vous possible". De toute façon, et surtout si le lieu et l’heure ont été bien choisis, l’emploi du temps du sujet y prendra une tournure imprévue. Il peut même demander par téléphone un autre "rendez-vous possible" à quelqu’un qui ignore où le premier l’a conduit. On voit les ressources presque infinies de ce passe-temps.

Ainsi, quelques plaisanteries d’un goût dit douteux, que j’ai toujours vivement appréciées dans mon entourage, comme par exemple s’introduire nuitamment dans les étages des maisons en démolition, parcourir sans arrêt Paris en auto-stop pendant une grève des transports, sous le prétexte d’aggraver la confusion en se faisant conduire n’importe où, errer dans ceux des souterrains des catacombes qui sont interdits au public, relèveraient d’un sentiment plus général qui ne serait autre que le sentiment de la dérive.

Les enseignements de la dérive permettent d’établir les premiers relevés des articulations psychogéographiques d’une cité moderne. Au-delà de la reconnaissance d’unités d’ambiances, de leurs composantes principales et de leur localisation spatiale, on perçoit les axes principaux de passage, leurs sorties et leurs défenses. On en vient à l’hypothèse centrale de l’existence de plaques tournantes psychogéographiques. On mesure les distances qui séparent effectivement deux régions d’une ville, et qui sont sans commune mesure avec ce qu’une vision approximative d’un plan pouvait faire croire. On peut dresser à l’aide de vieilles cartes, de vues photographiques aériennes et de dérives expérimentales une cartographie influentielle qui manquait jusqu’à présent, et dont l’incertitude actuelle, inévitable avant qu’un immense travail ne soit accompli, n’est pas pire que celle des premiers portulans, à cette différence près qu’il ne s’agit plus de délimiter précisément des continents durables, mais de changer l’architecture et l’urbanisme. Les différentes unités d’atmosphère et d’habitation, aujourd’hui, ne sont pas exactement tranchées, mais entourées de marges frontières plus ou moins étendues. Le changement le plus général que la dérive conduit à proposer, c’est la diminution constante de ces marges frontières, jusqu’à leur suppression complète.

Dans l’architecture même, le goût de la dérive porte à préconiser toutes sortes de nouvelles formes du labyrinthe, que les possibilités modernes de construction favorisent. Ainsi la presse signalait en mars 1955 la construction à New York d’un immeuble où l’on peut voir les premiers signes d’une occasion de dérive à l’intérieur d’un appartement : " Les logements de la maison hélicoïdale auront la forme d’une tranche de gâteau. Ils pourront être agrandis ou diminués à volonté par le déplacement de cloisons mobiles. La gradation par demi-étage évite de limiter le nombre de pièces, le locataire pouvant demander à utiliser la tranche suivante en surplomb ou en contrebas. Ce système permet de transformer en six heures trois appartements de quatre pièces en un appartement de douze pièces ou plus."

Le sentiment de la dérive se rattache naturellement à une façon plus générale de prendre la vie, qu’il serait pourtant maladroit d’en déduire mécaniquement. Je ne m’étendrai ni sur les précurseurs de la dérive, que l’on peut reconnaître justement, ou détourner abusivement, dans la littérature du passé, ni sur les aspects passionnels particuliers que cette dérive entraîne. Les difficultés de la dérive sont celles de la liberté. Tout porte à croire que l’avenir précipitera le changement irréversible du comportement et du décor de la société actuelle. Un jour, on construira des villes pour dériver. On peut utiliser, avec des retouches relativement légères, certaines zones qui existent déjà. On peut utiliser certaines personnes qui existent déjà.

Guy-Ernest Debord

ps: Publié dans Les Lèvres nues n° 9, décembre 1956 et Internationale Situationniste n° 2, décembre 1958.

segunda-feira, 21 de junho de 2010

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sábado, 19 de junho de 2010

namorava com julio
era mais velha do que sou
devia ter 35, o cabelo bem longo
julio tinha 20, por aí
e me beijava como um descobridor
constantemente surpreso
brincava comigo, com meu corpo
isso parecia me divertir e me fazer permanecer
leve, só curiosa de saber pra onde nos levaríamos
flertávamos e ríamos

há em algum momento um almoço
onde está minha mãe e pessoas da família do julio,
a avó de julio era susan sontag
com quem eu fazia aulas, junto ao julio
nas aulas andamos com papéis em branco nas mãos
e fazemos leituras em voz alta dos papéis brancos
julio, ao final, já não parece mais novo, eu esqueço
acho que julio torna-se mais e mais encantador
faz com que eu não pense em mais nada
nem em acordar
minha mãe e susan se dão super bem.

quarta-feira, 16 de junho de 2010

segunda-feira, 14 de junho de 2010

http://www.flickr.com/photos/arielliz/

domingo, 13 de junho de 2010

2

Bom mesmo Era aquilo Que fica perdido nas frestas Dos sofás que engolem tralhas (um monte de poeira e absurdo) _ Aqui queria um som De pássaro dando com asa no vidro Não imagem A imagem podia ser essa mesmo; Uma vista frontal um pouco Reclinada O suficiente pra ver a parte Debaixo do tampo da mesa Há uma luz verde numa caixa Um pino com luz vermelha piscando A máquina mãe dá luz à duas outras Verde, e vermelha piscando, lado à Lado As medidas mínimas necessárias Pra que a faixa que compreende A luz vermelha a verde e as duas Então fazer tudo quanto é resto Tarja preta pra ser só aquele Filete de imagem A insignificância formulada como ciência; Não-significação de tudo que é coisa em si; Ou signo de tudo quanto for necessário ser Então ir e voltar na mesma imagem Só que mais perto e lento Pra caber o poema dito De repente o poema dito Podia desdobrar um silêncio Que podia desdobrar o espaço Pra caber no silêncio e versa Podia ser grunido e sussurro Podia ser sussurro Ou ser grunido Podia ser silêncio de cidade que ronrona e não cessa

1

Uma alcatéia inteira Correndo pra morder O próprio rabo Cada qual girando em volta Do próprio vazio* Uma cadela de ar azedo Morde, mastiga, engole Regurgita e observa (era um pouco clarisse)* Uma alcatéia inteira Só querendo saber Do próprio rabo Um ou outro consegue Logo larga pra latir triunfo* Dois cães vadios se desolham Um morde o outro no rabo E assim girando o vazio imensa*





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sexta-feira, 11 de junho de 2010

A palavra não tem a menor
possibilidade de expressar alguma coisa.
Tão logo começamos a pôr nossos pensamentos em palavras
e frases tudo sai errado.



Marcel Duchamp

quinta-feira, 10 de junho de 2010

vertigem

é impressão minha
ou nosso blog
tá meio descentralizado?
[parece]
tudo cai pra direita, reparem
a caixinha de filmes do youtube, tão vendo?
a borda da direita tá comida, não tá?
acho que tá
mas é também um bom enquadramento
de todo modo.

distance

quarta-feira, 9 de junho de 2010













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Mais dois filmes da genial Chantal Akerman, minha grande descobnerta cinematográfica de 2007. Les rendez-vous d´Anna é, para mim, uma espécie de continuação de je tu il elle,
um filme de esboço autobiográfico absolutamente experimental sobre o desafio de viver, criar e de existir. Mas desta vez temos apenas os interstícios, os intervalos, os entremeios: Chantal focaliza uma viagem de uma cineasta (alter-ego) promovendo um de seus filmes pela Europa. Na viagem, não há a descoberta de um espaço físico ou o encontro como ato de descoberta, possibilidade de fugir da rotina ou coisa do tipo. A viagem, ou estar no  estrangeiro, é                                                                         
processo em trânsito, fuga de si mesmo. Por isso, as locações básicas do filme são ou quartos de hotel (ou halls, saguões) ou trens (ou plataformas e salas de embarque), que mostram essa dualidade que expressa tão bem o que é o filme, entre o movimento e a paralisia, em dois lugares que de qualquer forma se é estrangeiro de si.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            
Anna, a personagem representada com delicadeza por Aurore Clément, encontra com algumas pessoas, mas no fundo permanece só. Em comum, possibilidades amorosas, de ter um “amor da maturidade”, formar uma família, ter filhos, ou ainda de reencontrar um amor da juventude, o filho de uma amiga de sua mãe, ou mesmo se aventurar em uma experiência passageira homossexual. Entre essas possibilidades, o trânsito e a transitoriedade da vida: só se pode passar uma única noite nessa cidade, a vida continua e é preciso sempre andar, mesmo que não se saiba muito bem para onde. Na estética, os planos longos e o rigor quase absurdo, a simetria fantástica, quase obsessiva, do cinema de Chantal que já nos havia assombrado em Jeanne Dielman. Aqui, aliado a impressionantes movimentos de câmera. Esse rigor, essa simestria, essa exatidão reforçam um sentido de solidão e de confinamento de Anna. A forma feminina, delicada, mas extremamente rigorosa e austera, faz de Les rendez-vous d´Anna um filme encantador e absolutamente singular, que comprova o vigor e a maturidade do cinema de Chantal Akerman. Cinema que precisa ser urgentemente descoberto aqui no Brasil.





http://cinecasulofilia.blogspot.com/search/label/Chantal%20Akerman

La petite planète n˚2817 (1982 UJ) porte depuis 1984 le nom de Georges Perec






















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je


tu


il  



elle 



"Lembrei uma história de que o Macalé havia surtado na época da Ditadura e ficou muito aflito porque não conseguia mais produzir. Aí ele fez umas sessões com a Lygia Clark, que disse pra ele: “Não lute contra seu silêncio. É o momento que você vai estar consigo, o momento de uma lacuna necessária para a criação, não lute contra nada”. Eu acho isso super lindo. Tenho silêncios enormes, brancos, que eu adoro. São momentos saudáveis de decantação do que já foi feito... Há épocas na vida que eu estou com quinze projetos e sou obrigado a pensar constantemente, numa espécie de tagarelice mental. Sou forçado a pensar por uma questão vital, por uma questão de vida ou morte. E assim sou reinventado constantemente."
yuri firmeza

segunda-feira, 7 de junho de 2010






continuo meu caminho,
que é um passo adiante
e para casa; e sem fazer ruído,
permaneço num lugar à parte.








 









 













Robert Walser 

domingo, 6 de junho de 2010

[I.1.A PRODUÇÃO DESEJANTE ]

isso funciona em toda parte: às vezes sem parar,outras vezes descontinuamente. isso respira,isso aquece,isso come. isso caga,isso fode. mas que erro ter dito o isso. há tão somente máquinas em toda parte,e sem qualquer metáfora: máquinas de máquinas,com seus acoplamentos,suas conexões. uma máquina-órgão é conectada com uma máquina-fonte: esta emite um fluxo que a outra corta. o seio é uma máquina que produz leite,e a boca,uma máquina acoplada a ela. a boca do anoréxico hesita entre uma máquina de comer,uma máquina anal,uma máquina de falar ,uma máquina de respirar(crise de asma). e assim que todos somos "bricoleurs";cada um com suas pequenas máquinas. uma máquina-órgão para máquina energia,sempre fluxos e cortes. o presidente schreber tem raios do céu no cu. Ânus solar. e estajam certos de que isso funciona.o presidente shreber sente algo,produz algo ,e é capaz de fazer teoria disso. algo se produz: efeitos de máquina e não metáforas.









gilles deleuze & félix guattari
o anti-édipo.

terça-feira, 1 de junho de 2010

auto consciência.

Reinaldo Laddaga: It all depends. Much of online publishing follows the model of print. In these cases (as when a paper is distributed in Word or PDF format), I don’t think that the difference in terms of practices of reading is particularly big. Of course, there are lots of productions for the Internet that can’t be read at all as if they were printed. There are objects in the Internet (I’m thinking of online games, for example) to which it would be unproductive and even absurd to relate as readers. Something similar could be said about the question of authorship: the Internet allows for the distribution of objects authored in a perfectly traditional way. It also allows for (one could even say that it is uniquely suited to) collaborative practices of various kinds, from the production of texts by large collectives (like the Italian collective Wu Ming to new ways of articulating complex fluxes of discourse and image coming from heterogeneous sources in some blogs. extract